Sophie Verger

1953, France

Oeuvre ...

"Je dirais que mon travail plonge dans le réservoir culturel « passé-présent » pour parler du vivant et de nous les hommes par le biais du masque animal, unissant l’homme et la bête dans un même ressenti. En ce sens, il est intemporel. L’homme lion de la grotte de Hohlenstein-Stadel, le sphinx des Naxiens, le faune de J. CARRIÈS, les femmes paysages de H. MOORE, tous ces êtres hybrides du passé me permettent de construire un monde imaginaire bien à moi, au présent. Interroger la terre, me surprendre, créer de l’émotion avec pour point d’appui le souci du rapport des formes, exprimer l’Eros avec un grain d’humour pour le plaisir, voilà mon travail d’atelier… La sculpture est histoire d’amour, de sensualité, une histoire qui permet de communiquer d’inconscient à inconscient. C’est assez simple dans le fond …"

Sophie Verger

A propos de Sophie Verger

Sophie VERGER est née à Paris en 1953. Dès l’adolescence, elle fréquente l’Académie de la Grande Chaumière et l’école du soir Montparnasse 80. Elle prépare ensuite, au cours de l’année 1970, l’entrée aux écoles d’art de Paris à l’Académie d’art ROEDERER. En 1971, Sophie VERGER entre à l’école Nissim de CAMONDO, où elle découvre la sculpture lors d’ateliers de dessin au Musée BOURDELLE. Elle passe l’examen d’entrée aux Beaux-Arts qu’elle intègre en 1971. Elle y rencontre Etienne MARTIN qui l’encourage vivement dans cette voie et suit un enseignement classique à l’atelier FAVRAT.

 

sophie verger atelier

CV artistique et presse

Durant plusieurs années par la suite, elle ouvre un atelier, modèle, dessine et y organise des expositions. En 1991, première exposition à Paris à la galerie Colette DUBOIS. Emerveillée par l’exposition du LOUVRE sur la sculpture allemande du XVsiècle, elle entame un travail de détournement en modelant des vierges à têtes d’animaux vêtues de grands drapés qui seront exposées en 1995 au Festival de Whistable en Grande-Bretagne. Vient ensuite, à partir de 1996, la série des boucliers. Elle crée à cette époque, entre autres, un empilement de guerriers intemporels, inspiré de la chanson de Craonne. Cette pièce est présentée en 1999 au LINEART, Foire d’art contemporain de Gand, en Belgique. Puis naît la série des oeufs, oeufs qui explosent, libérant des personnages aux yeux écarquillés. Une première exposition d’envergure a lieu en 1999 au Château de Grouchy pour laquelle Jeanine RIVAIS écrit un article, puis une seconde à la CORDERIE, ancienne usine située à Etaples, près du Touquet sur la côte d’Opale.

En 2000, elle remporte le prix du public de l’exposition « SCULPTURES ET JARDINS» à Lille sur le thème animalier, thème qui devient petit à petit pour elle une source d’inspiration inépuisable, renforcée par sa rencontre avec Caroline CORRE et l’exposition thématique « Animal » du Musée BOURDELLE. Dès lors, elle édite ses premiers bronzes. La galerie GOT, à Paris, présente son travail. Première exposition personnelle à l’étranger à Bruxelles en 2001 à l’Antique and Art Gallery. Première exposition muséale au Musée POMPON en 2003. C’est à la galerie Lise CORMERY, en 2003, que seront exposés ses premiers rhinocéros. Au cours des éditions MAC 2003 et MAC 2005 à Paris, elle établit de nombreux contacts professionnels qui lui permettent d’élargir sa représentativité. Plusieurs municipalités et musées acquièrent ses œuvres (Musée d’histoire naturelle de Lille, Musée de Berck, Musée de la Briqueterie, Musée archéologique du Val d’Oise, Musée Pompon, villes de Chantilly, Saint-Ouen l’Aumône, Sarlat, Vauréal, Villers-Cotterêts, Viroflay). Daniel BOULANGER, rencontré par l’intermédiaire de la galerie Gilbert DUFOIS, écrit sur son travail. En 2008, elle expose une première fois en Allemagne, puis aux Pays-Bas, au Burgerweshuis de Zierikzee. Une seconde exposition de ses œuvres a lieu en 2010 au Musée POMPON et plusieurs  expositions personnelles dans diverses galeries en France et Belgique. Deux expositions dans la cour d’honneur de la Sorbonne place du Panthéon ont lieu en 2014 et 2017.  Ses œuvres sont présentées aux Etats Unis pour la première fois en 2019.

Les sculptures de Sophie VERGER sont présentes dans des collections privées aux Etats-Unis, en Suisse, Allemagne, Grande-Bretagne, Belgique et aux Pays-Bas.

 

 

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